Le but de cette expérience est de montrer qu'une LDR a un temps de réponse. Ce défaut limite l'utilisation de celle-ci à des variations de lumière relativement lentes. Pour la mesure de variations rapides de la lumière, on utilisera plutôt un phototransistor.
On constate que la tension aux bornes de la LDR (en rose) est une image satisfaisante de l'éclairement qu'elle reçoit. Cet éclairement est représenté par la tension que l'on trouve aux bornes de la LED (en bleu). En effet, la LDR se trouve dans un petit tube à l'extrémité duquel est placée la LED.
On peut noter, néanmoins, un temps de retard entre le moment où la LED s'éteint et celui où la tension aux bornes de la LDR atteint la valeur de 14V, correspondant au non-éclairement de celle-ci.
Cette fois, la tension aux bornes de la LDR n'est plus une image satisfaisante de l'éclairement qu'elle reçoit.On remarque, que c'est sutout au moment où l'on arrête d'éclairer la LDR qu'elle met un temps important pour réagir.
Dans ce dernier cas, la tension aux bornes de la LDR ne correspond plus à son éclairement.
La LDR fait varier sa résistance en fonction de l'éclairement qu'elle reçoit. Pour le pont diviseur de tension, mis en oeuvre dans cette manipulation, la tension aux bornes de la LDR est une image de sa résistance. Plus la tension à ses bornes est importante, plus sa résistance est grande. On peut donc dire que la résistance de la LDR est grande lorsqu'elle est dans l'obscurité et quelle diminue plus on l'éclaire.
Lorsqu'il y a une modification d'éclairement de la LDR, la variation de sa résistance n'est pas instantanée. C'est dans le cas, où l'on passe d'un éclairement à l'obscurité, que la réaction de la LDR est la plus lente. Dans la première expérience, on peut mesurer un temps de réponse de l'ordre de 150ms.
La LDR pourra donc être utilisée comme capteur de lumière dans le cas où les variations de celle-ci sont lentes. Pour des variations rapides, on utilisera un phototransistor.