LE PHOTOTRANSISTOR ET LA FOURCHE OPTIQUE

Les expériences sur la réponse d'une LDR nous montrent que celle-ci est lente. Dans le cas où il faut détecter des variations rapides de la lumière, on utilise généralement une photodiode ou un phototransistor. Le schéma émetteur-récepteur est alors le suivant :

Si on conserve les mêmes valeurs de résistances que dans l'expérience sur la LDR, à savoir R1=220ohms et R2=4,7kohms, on obtient les chronohrammes ci-dessous :

On constate, sur ces chronogrammes, que la tension aux bornes du phototransistor présente des faibles variations. Cela s'explique par le fait que le courant qui circule dans le phototransistor est faible. Pour augmenter les variations de Ut, il suffit d'augmenter la résistance R2.

Voici ce qu'on obtient si on prend R2=100kohms.

Cette fois, la tension aux bornes du phototransistor montre très bien s'il est éclairé ou pas. Lorsque le phototransistor reçoit de la lumière, la tension à ses bornes, est pratiquement nulle, on dit qu'il est saturé, et lorsqu'il se trouve dans l'obscurité, la tension à ses bornes est de 14 volts, on dit qu'il est bloqué.

Une application du phototransistor est celle de la fourche optique. Dans ce cas, la LED est constamment alimentée, et le phototransistor détecte alors la présence ou pas d'un objet opaque entre lui et la LED.

Ce type de capteur est utilisé dans les souris informatiques pour la mesure de son déplacement. Pour plus d'informations sur ce sujet, vous pouvez consulter le document "Principe de fonctionnement d'une souris".

Vous trouverez ici une autre application de la fourche optique pour la réalisation d'un anéomètre.

Il existe d'autres types de capteurs optiqus. Par exmple le CNY70 qui utilise un principe de réflexion plutôt que la coupure d'une faisceau lumineux. Vous trouverez ici une description de ce capteur ainsi que ses applications dans le cadre d'une petite station météo.